Mentorat clinique au Bénin. La phase active du mentorat avec l’installation de 15 mentorées dans le département du Mono

Le mentorat clinique est entré dans sa phase opérationnelle avec la cérémonie de lancement de l’installation, le mercredi 26 mai 2021, des sages-femmes mentors, dans le département du Mono. Cette cérémonie a eu pour cadre la Direction départementale de la santé du Mono. Elle fait suite à une série de sessions démarrées en décembre 2020 à partir de la formation des mentors (sages-femmes expérimentées) pour une première vague du niveau national et de six départements (le Mono, le Couffo, le Borgou, l’Alibori, l’Atacora et la Donga) suivie de l’installation dans chacun des départements. L’étape du département du Mono ferme la série des sessions d’installation. Sous le financement du projet SWEDD-Bénin, 110 sages-femmes mentors ont bénéficié de renforcement de capacités pour accompagner les sages-femmes juniors (mentorées) dans le cadre de l’introduction du mentorat clinique des sages-femmes dans le système sanitaire au Bénin. Selon Dr Prince Comlan E. Adjovi, Responsable de la Composante 2 du projet SWEDD-Bénin, le département du Mono compte quinze mentorées contre une dizaine de mentors installés dans le Couffo au grand bonheur de quarante-cinq (45) jeunes sages-femmes à encadrer dans les deux départements. Pour Georges Ayéni, Spécialiste Suivi-Evaluation, représentant du projet SWEDD-Bénin, le mentorat permettra de renforcer la compétence des prestataires de la chaîne des soins de santé de la reproduction, maternelle, néonatale et infantile pour espérer l’atteinte des cibles en termes d’indicateurs de santé de la mère et de l’enfant. A en croire la Directrice des Soins Infirmiers Obstétricaux (DSIO) à l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaires (ANSSP), Clarisse Ahanhanzo-Glèlè épouse Agonglo, la sage-femme expérimentée se déplace sur le site de sa mentorée pour travailler avec elle par l’approche de transfert de compétence par la pratique. Il revient à la jeune sage-femme de définir par elle-même ses propres besoins de renforcement de capacités, des thématiques de son intérêt ou des problématiques liées à ses interventions pour lesquelles elle sollicite l’accompagnement, a-t-elle ajouté.

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