Atelier de restitution et de transfert de compétences sur les concepts Club des Hommes s’engagent et Espaces sûrs communautaires
Le Projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Bénin) a initié avec ses partenaires, un atelier sur les espaces sûrs communautaires. L’atelier qui s’est tenu à Grand-Popo vise le transfert de capacités en matière de SEA.
La mise en œuvre des espaces sûrs communautaires est une préoccupation majeure pour l’Unité de Gestion du Projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Bénin) qui a réuni les responsables à divers niveaux du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance impliqués pour le transfert de capacités en matière de mise en œuvre des espaces sûrs dans les communautés. « C’est dans la perspective d’une pérennisation des acquis vers la transformation sociale des comportements », assure Prince Comlan Eugène ADJOVI, Coordonnateur du Projet SWEDD-Bénin lors de l’ouverture de l’atelier.
A l’occasion, il a fait la Genèse de l’initiative qui vient après une période intense de mise en œuvre de la stratégie engagée par le Secrétariat Technique Régional de l’UNFPA pour une assistance technique pour le renforcement de capacités, le soutien à la planification et à la mise en œuvre de la stratégie des Espaces Sûrs communautaires. « C’est dans ce cadre que le présent atelier est organisé après une descente sur le terrain pour partager les expériences des autres pays du SWEDD sur la mise en œuvre des Espaces sûrs pour le renforcement des connaissances des AJF sur les compétences de vie et santé de reproduction », a souligné le Coordonnateur.
Ce qui a permis aux participants de s’approprier les normes minimales de la mise en œuvre des Espaces sûrs, les leçons apprises développées au Bénin et le partage des expériences des autres pays du SWEDD sur la mise en œuvre des Espaces sûrs et des Clubs des Hommes s’Engagent/Clubs des Garçons s’Engagent. Chose qui favorisera l’amélioration de la situation socio-économique des couches vulnérables et particulièrement des filles et des femmes en république du Bénin. Pour le professeur Babacar Fall, consultant du STR, l’atelier revêt une importance capitale et a permis aux acteurs de revisiter l’ensemble des éléments constitutifs du Projet SWEDD et des stratégies. « Nous avons eu des présentations sur le Projet SWEDD, sur le mécanisme de suivi, sur les Espaces sûrs, les stratégies d’intervention communautaires qui incluent les clubs des hommes engagés, sans oublier les communications sur les stratégies de communication pour le changement social et comportement en lien avec les ES et CHE », rappelle le Professeur Babacar Fall. À l’en croire, l’approche aboutira à plusieurs acquis dont le premier permettra aux acteurs une meilleure imprégnation, une consolidation pour les amener à une bonne prise de responsabilité afin qu’ils assurent mieux la continuité des activités et la pérennisation des interventions. « Nous avons amené ces responsables à réfléchir sur les mécanismes pour assurer la continuité et la pérennisation à partir des guichets uniques pour la protection sociale qui sont aujourd’hui les instruments qui ont remplacé les centres de promotion sociale », note-t-il comme second acquis. Il a également formulé des recommandations à l’endroit de l’Unité de Gestion du Projet pour une meilleure atteinte des objectifs. Christian Goulome, Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Mono se réjouit de l’atelier qui leur permettra de mieux assurer le suivi et la supervision des interventions mis en œuvre par les ONG sur toute l’étendue du territoire. « Cela nous permettra de nous approprier davantage la stratégie Espaces sûrs ainsi que les Clubs les hommes engagés pour outiller en retour ceux qui doivent nous accompagner dans le processus de suivi et de la supervision », a-t-il dit pour conclure.
Notons que les travaux ont permis aux acteurs clés des ministères de faire des propositions allant dans le sens de la prise en main des activités par les directions départementales, avec l’appui de leurs structures de base.
Brice TOMAVO
SCom/SWEDD-Bénin
