La Coordonnatrice du Projet SWEDD-Bénin, Madame Naïmatou Bio Djara Koutouma a entrepris, une tournée d’information et de sensibilisation sur le projet dans tous les départements du Bénin. Les départements du Borgou (Parakou), des Collines (Dassa-Zoumè), du Zou (Abomey), du Couffo (Aplahoué), du Mono (Lokossa) et du Plateau (Pobè) sont les étapes déjà parcourues. Partout où la délégation est passée, le format et le contenu des séances n’ont pas varié. Les séances ont connu la présence des membres de la Conférence Administrative Départementale (CAD), des Maires des communes visitées, des leaders religieux et traditionnels et des représentants des acteurs intervenants dans la protection des droits de la femme et de l’enfant.
Procédant au lancement officiel le mercredi 1er juillet 2020 dans la ville de Parakou, Monsieur Mohamed Moutala Issifou Idrissou, représentant le Ministre d’Etat, chargé du Plan et du Développement a rappelé l’objectif du projet qui est d’accélérer la réalisation des droits et du plein potentiel de 3.302.000 jeunes des deux sexes pour enclencher les bénéfices du dividende démographique en soutien à l’objectif de croissance économique inclusive du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2016-2021 et aux 49 cibles prioritaires des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Dans ses interventions à Parakou, Dassa-Zoumè, Abomey, Aplahoué, Lokossa et Pobè, la Coordonnatrice, Madame Naïmatou Bio Djara Koutouma, a fait une présentation du projet qui s’articule autour de trois composantes essentielles. La première vise à créer une demande pour les produits et services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en favorisant le changement social et comportemental ainsi que l’autonomisation des femmes et des adolescentes. La deuxième composante contribuera au renforcement des capacités régionales afin d’améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle tout en garantissant la disponibilité de personnel qualifié.
A travers la troisième composante, le projet va œuvrer au renforcement de l’engagement politique et la capacité d’élaboration des politiques liées au dividende démographique et la mise en œuvre du projet. La cible principale est constituée de filles de 10 à 14 ans et d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans résidant dans les zones d’intervention du projet. Les interventions du projet permettront d’impacter 61.440 filles dont 31.200 filles déscolarisées et non scolarisées et 30.240 filles scolarisées, a martelé Madame Bio DJARA. La cible secondaire est constituée par les femmes (4.500 mères des filles scolarisées les plus méritantes), 3080 mentors pour les espaces sûrs, les hommes (3.850) et les garçons (15.400) de l’entourage de la cible principale, dont 1.540 distributeurs communautaires de contraceptifs, les prestataires de services de santé reproductive, les travailleurs de la santé, les responsables gouvernementaux, les décideurs politiques, les membres de la société civile, les leaders communautaires traditionnels et religieux, les médias.